Chapitre 04 – Tenjiku

Dans les épaisses forêts de l'Ouest, le Corps Expéditionnaire de Konoha aurait pu rencontrer de nombreux obstacles, comme des animaux sauvages, des brigands, des pièges anciens ou des peuplades hostiles, mais il n'en fût rien. Après avoir quitté les « Gens de l’Ouest », ces derniers n’ayant pas de dénomination pour leur propre peuple, ils marchèrent près de dix heures en suivant les indications qu’ils avaient reçues sans rencontrer le moindre évènement notable.

En apparence, tout du moins, car Namikaze Camus souriait de temps en temps, en voyant la jeune femme les suivre maladroitement. Jinchûriki sans le savoir, prêtresse, résistante. Douce mais forte. Quelque chose en elle plaisait énormément a l’Anbu, le genre de qualité qu’il appréciait plus que tout. La force d’aller au-delà de sa condition pour ses principes. Lorsqu’ils arrivèrent dans une petite clairière, il fit signe au groupe de stopper sa marche et donna des ordres pour qu’on monte le campement. D’après ses estimations, ce serait le seul nécessaire avant d’atteindre leur destination : la citée de Tenjiku, royaume des amazones.

Il décida qu’il avait assez attendu, un peu déçu qu’elle ne tente rien, quand elle sortie des buissons, un peu gênée. Elle ne portait pas son superbe kimono mais une tenue de voyage des plus sommaires, un couteau fixé a la ceinture. Hime se frotta les mains ensemble et croisa son regard sans ciller.

-Vous en avez mis du temps, dit Camus en ramassant une buche pour le feu. J’ai cru que jamais vous ne vous joindriez a nous.

-Il n’y a rien qui me retiens au village, dit-elle. Je… je veux découvrir qui vous êtes, je veux venir avec vous… voir votre pays, découvrir vos nations. Et vous aurez besoin de quelqu’un qui connaît ses terres, qui peux vous aider avec les coutumes locales !

Camus leva une main pour l’arrêter et se contenta de sourire.

-Il est inutile de tenter de me convaincre, dit-il. Je suis très heureux de vous avoir avec nous, Hime-san. Vous êtes la bienvenue.

-Vraiment ? Demanda-t-elle, surprise. Vous ne me connaissez pas, pourquoi…

-Disons simplement, dit l’Anbu en retournant vers le campement en lui faisant signe de le suivre, que j’aime bien les gens comme vous. Ici ou d’ailleurs, c’est rare de rencontrer des gens ayant votre courage.

La jeune femme le suivit, heureuse et rougissante. Elle avait réussie, elle allait pouvoir suivre ces gens qui avait éveillés en elle une soif de savoir, un besoin d’explorer. Elle voulait apprendre tout ce qu’elle pouvait a leur côté, enfin… s’extirper de sa vie morne et triste.

*Je vais vivre de grandes aventures… Je ne sais pas pourquoi… mais j’en suis sûre !*

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Auprès du feu de camp, Hime observait en silence les membres de l’équipe qui avait vaincue Madarao. Le « Snakepower » attisait le feu en crachant des flammes de temps en temps, tapotant sur un cahier noir avec un crayon. Quand il croisa son regard, il détourna les yeux et cracha d’autres flammes. Elle s’approcha de lui et lui parla sans détours.

-Dites moi, êtes vous nombreux, a l’est ?

-Il y a cinq grands pays ninjas, et plusieurs dizaines de nations mineures. Je ne connais pas la population de « notre » monde, mais nous sommes très nombreux, oui.

-Et vous êtes tous capables de pratiquer cette magie ?

-Ce n’est pas de la magie, on appelle ça le Ninjutsu. Et non, tout le monde n’en est pas capable. Même si tout le monde a du chakra, certains sont capables de faire des choses que d’autres ne pourront jamais réussir. C’est une technique, un art, et comme pour tous les arts, il y a des génies, des travailleurs, et ceux qui ne réussiront jamais.

-Comme pour Pao et la drague, dit Amÿa en mordant dans la tige comestible d’une plante qu’Hime leur avait montrée près du campement.

-Les gens qui y arrivent sont appelés Ninjas, dit Camus. Nous représentons une grande part de la population, mais il y a aussi des civils. Parmi les ninja, tous n’ont pas le même niveau de connaissance, et nous sommes classés selon notre talent.

-Les apprentis, qui passent dans une école, sont appelés les Genin, dit Jarod. Ils sont supervisés en équipe de trois par un Jônin, un ninja expérimenté de haut niveau.

-Une sorte de tuteur, dit Hime.

-Exactement. Quand un Genin devient plus âgé et doué, il quitte le tutorat de son Jônin et devient un Chûnin, un Ninja de rang moyen, qui va passer plusieurs années a acquérir de l’expérience et de l’entraînement pour, a son tour, former des Genin s’il le souhaite.

-C’est un système très intéressant, dit Hime, fascinée.

-Il est complexe, dit Kakashisama. Certaines personnes ont des dons particulièrement élevés dans certains domaines, ce qui peut en faire des Tôkubetsu Jônin (Jônin Spéciaux). Par exemple les Hyûga, une famille de notre village, possède un don particulier.

-Quel don ?

-Je possède le Byakugan, un œil particulier qui me permet de voir sur de très longues distances, au travers d’obstacles, et surtout de voir le chakra dans le corps des gens. Je suis Ryûkuro Hyûga.

Son œil de changea soudainement, ses veines se durcirent et Hima réprima sa surprise en soufflant d’admiration.

-Ce chakra, c’est l’énergie dont vous m’avez parlé ?

-Oui, dit Hellsing. Tout le monde a du chakra, il faut juste apprendre a l’utiliser. Moi, par exemple, je suis une Tôkubetsu Jônin. Je n’ai pas de talent particulier pour le combat ou l’espionnage, mais j’utilise mon chakra pour la médecine.

-Une guérisseuse ?

-Oui. Grâce au chakra je peux pratiquer des opérations complexes, calmer les douleurs, extraire des poisons… des tas de choses dont je serais incapable sans.

-C’est incroyable. Et vous, quelles sont vos spécialités ? Demanda-t-elle.

-Nous sommes encore un rang a part, dit Saintnemo. Excepté Hellsing et Saisei, nous sommes des Anbu.

-Notre rôle est le combat, dit Amÿa. Nous sommes des commandos.

-Des guerriers, donc…

-Pas n’importe lesquels, dit Saisei. Ce sont des forces spéciales, ils frappent dans l’ombre, ils espionnent et abattent les cibles les plus risquées.

-Les meilleurs, approuva Hellsing en voyant Pao lui lancer un regard de gratitude.

-Ryôken Kakashisama, Fenrir et Ging, dit Camus en les désignant sont mes éclaireurs. Ils ont un flair hors du commun, sont capables de parcourir de longues distances sur un terrain difficile en peu de temps, et ont une capacité de camouflage hors du commun. C’est eux qui ont trouvés votre village. Hyûga Ryûkuro est mon espion, mon analyste, ma tour de contrôle, il est capable d’analyser la force d’un ennemi en quelques instants, de détecter les adversaires cachés et les ennemis en embuscade. Nara Saintnemo est mon stratège, son intelligence est très élevée, il est capable d’anticiper des manœuvres de centaines d’ennemis et ses capacités de déduction surpasse même les miennes de loin. Kitarô Jarod est un combattant émérite qui a pour spécialité de combattre de multiples adversaires sans mal, il a la capacité d’affronter une petite armée a lui tout seul. Hakka Snakepower est un inventeur et un artificier, il a conçu presque tout l’équipement des forces spéciales, et est aussi le plus grand spécialiste du Katon, les techniques de Feu, que je connaisse. Subayai Pao est un expert au combat au corps a corps. Il connaît plus de 180 arts martiaux et c’est aussi l’homme le plus rapide du monde. Et enfin Uchiha Amÿa est mon bras droit, seconde au commandement. C’est mon apprentie et une des dernières survivante du clan Uchiha, une ancienne famille réputée qui était la plus puissante de notre village. Elle possède le Sharingan, un œil spécial qui lui permet d’entrapercevoir le chakra, d’anticiper des mouvements a haute vitesse et de copier instantanément les techniques qu’elle voit. Et, cela va sans dire, ce sont tous des combattants d’élite.

-Pao est un pervers aussi, ajouta Amÿa. C’est pas important mais au moins tu le sais maintenant.

-Eh ! S’indigna l’Anbu.

-C’est pas vrai peut-être ? Dit Saintnemo.

-Si, mais ca n’a aucun rapport ! L’Okashira venait de faire un portrait tout classe de moi !

-La vérité avant tout, dit Jarod.

Le groupe se mit a rire et Hime a sourire au milieu de cette équipe de plus en plus sympathique a ces yeux.

*Ce sont des guerriers… mais ils sont si soudés et amusants.*

-Et vous ? Demanda-t-elle a Camus.

-C’est notre chef, dit Amÿa. Mon maître aussi. Et de tout « notre » monde, c’est aussi le ninja le plus fort.

-Oh ! Vous êtes un roi, alors ?

-Pas vraiment, dit Camus, gêné. Les ninjas des cinq grands pays sont tous organisés sous les ordres d’un Kage. L’Hokage dirige les Ninjas du Pays du Feu, a Konoha. Le Tsuchikage dirige les Ninjas du Pays de la Terre, a Iwa. Le Raïkage dirige les Ninjas du Pays de la Foudre, a Kumo. Le Mizukage dirige les Ninjas du Pays de l’Eau, a Kiri et enfin le Kazekage dirige les Ninjas du Pays du Vent, a Suna.

-En ce moment il n’y a plus de Raïkage, dit Pao. Nous sortons d’une guerre contre eux, et il est mort.

-Et Mizu est un pays très solitaire, dit Jarod, nous ignorons beaucoup de choses sur eux.

-Vous êtes le Kage d’un pays alors…

-Non… l’Hokage est ma femme, elle s’appelle Tsunade.

-Votre épouse est la personne qui dirige votre pays ! S’écria Hime. Incroyable ! Mais pourquoi n’êtes-vous pas le chef alors que vous êtes le plus fort ?

-C’est une longue histoire, dit Camus.

-En fait, il y a longtemps, dit Amÿa, il était le rival d’un ancien Hokage. Quand il est mort, il a décidé de jamais prendre sa place.

-Je croyais que tu n’écoutais jamais rien quand je te parlais du passé, dit Camus en fronçant les sourcils.

-J’ai rien écouté. Mais j’ai tout entendu. Et j’ai une bonne mémoire, dit son apprentie en souriant.

-Votre monde a l’air fascinant… dit Hime. J’aimerais le visiter…

-Vous n’avez qu’a venir avec nous quand nous rentrerons, dit Snakepower. Je suis sûr que Tsunade-sama n’y verra pas d’inconvénients.

-Vraiment ? Ce serait merveilleux ! Pourrais-je apprendre le Ninjutsu ? Peut-être cela m’aidera-t-il a reparler au démon en moi, a le convaincre d’arrêter de vouloir répandre le malheur.

La remarque fit tomber un silence de cathédrale dans le groupe.

-Vous savez ? Demanda Saintnemo, surpris.

-Savoir quoi ?

-Que vous aviez… enfin… ça, en vous… dit Kakashisama.

-Oui, bien sûr. Lorsque j’étais très jeune, je parlais souvent avec le démon en moi. Mais lorsque j’ai atteint l’âge, j’ai compris qu’elle tentait de me manipuler pour faire du mal aux autres, alors j’ai décidé de ne plus lui adresser la parole depuis. Mais grâce a votre Ninjutsu, je pourrais peut-être recommencer !

-C’est une excellente idée, dit Camus a la surprise générale. Je me chargerais de vous enseigner les bases si vous le voulez, Hime-san. Mais il se fait tard, allons nous coucher.

Coupant court a tout dialogue, Namikaze Camus se leva en souriant et s’en alla vers son sac de couchage, Amÿa sur les talons.

-A quoi vous jouez ? Demanda-t-elle. On la connaît a peine, et c’est une Jinchûriki…

Camus s’allongea en souriant, puis lança un regard a son apprentie.

-« Morne est la vie de l’homme sans projets » ma chère Amÿa. Fais donc confiance a ton maître.

-Mais… dit-elle alors que Camus se retournait, lui tournant le dos.

-Je vois du potentiel en cette jeune femme. C’est une toile blanche, pour utiliser une métaphore qui te parlera. Une toile sur un chevalet de maître. Ne serait-il pas honteux de la laisser là ?

-Peut-être… mais… ce n’est pas son monde.

-Elle ira si elle le désire. Je ne lui apprendrais rien avant qu’elle ne sache dans quoi elle s’embarque. Rassures-toi, Amÿa. Je ne suis pas devenu fou.

-C’est vous qui le dite, répliqua l’Uchiha en s’allongeant dans le sac mitoyen. C’est comme apprendre a un enfant comment crocheter la serrure du laboratoire de Snakepower…

Camus souriait les yeux fermés. Il avait vu quelque chose que personne n’avait vu. Et il en était fier.

*S’il y a bien une chose que je ne perdrais jamais… c’est comment dénicher une perle rare.*

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-Tu sais ce qu’il mijote ? Demanda Saintnemo en trottinant près d’Amÿa sur la route de Tenjiku, le lendemain matin.

-Aucune idée, dit l’Uchiha.

-Je crois surtout qu’il ne veux pas laisser une Jinchûriki a la portée du premier tordu venu… dit Jarod. Imaginez si un nouveau Kabuto découvrait son existence…

-L’Okashira sera forcé de parler d’elle dans son rapport, dit Ryûkuro. La sécurité de Konoha est bonne, mais pas parfaite. Ca finira par se savoir.

-Autant l’avoir avec nous, dit Pao. En plus, elle n’est pas désagréable a l’œil…

Hellsing le dépassa en le bousculant d’un coup d’épaule et marcha a côté d’Hime qui écoutait attentivement ce que Camus lui disait en tête de formation.

-Et donc on mélange les deux énergies pour former le chakra ?

-On appelle ça malaxer, tu comprends vite, Hime.

-Vous expliquez bien. Et le démon en moi a toujours fait bouger une sorte de force ici, dans mon ventre. Je suis sûre que c’était du chakra, maintenant que je comprends mieux le concept.

-Lorsque nous aurons le temps, dit Camus, je te ferais passer le test pour établir ta nature de chakra.

-J’ai hâte ! J’espère ne pas échouer.

-On ne peux pas échouer a ce genre de test, dit Snakepower. Tu prends un bout de papier spécial et pouf, tu sais.

-Et tu es de Feu, demanda-t-telle a l’Anbu, n’est-ce pas ?

-Feu, Foudre et Vent, dit-il.

-On peux avoir plusieurs affinités ?

-Peu de gens le peuvent, dit Saisei qui marchait près d’eux. Je suis affiliée au Vent.

-Cependant l’affiliation ne fais pas tout, dit Amÿa. On peux apprendre toutes les techniques de tous les éléments, l’affiliation donne une facilité d’apprentissage dans un domaine, c’est tout.

-Et vous, Namikaze-san ? Demanda-t-elle.

-Aux cinq, dit-il en souriant. J’ai aussi développé ma capacité a mélanger l’eau et le vent pour créer la glace.

-Incroyable ! Vous êtes vraiment très fort… J’ai hâte de rencontrer votre femme Kage, dit-elle, ce doit être une femme fière !

-Je crois sincèrement que de nous deux, je suis celui qui s’estime chanceux dans notre mariage, dit Camus en plaisantant. Je ne pourrais pas vivre sans elle.

-Tu entends ça, Pao ? Dit Amÿa. CA, c’est classe. Apprends un peu du vieux, ca t’éviteras de faire des bourdes.

-Mais de quoi tu parles ? Dit l’Anbu en ne réalisant pas qu’Hellsing marchait les yeux fermés, le visage contracté de frustration.

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Plus le temps passait sur la route, plus l’équipe s’habituait a la présence d’Hime dans leurs rangs. La jeune femme était sympathique et curieuse de tout, aucune discussion ne la laissait indifférente. Elle écoutait chaque parole avec attention, elle voyait chaque objet de l’Est comme une découverte majeure, si bien que le Corps Expéditionnaire se demanda si ils étaient réellement les explorateurs.

Mais tous aimaient bien la jeune femme. C’était un tourbillon de fraîcheur et de joie dans l’équipe, un cœur grand comme ça et des yeux de biche. Même Amÿa perdit ses réticences initiales après quelques heures. Ils l’avaient rencontrée il y a moins d’une semaine et voyageait avec elle depuis hier, pourtant la connexion se faisait toute seule. Hime avait été adoptée par l’Anbu Squadron, Hellsing et Saisei.

Uchiha Amÿa trottina et arriva a la hauteur de Camus qui marchait seul, un grand sourire sur le visage. Il lui jeta un regard en biais et son sourire s’élargit encore.

-Ca va, dit son apprentie en ricanant. J’ai compris ce que vous avez pu lui trouver. Cette fille est adorable. Elle se plairait a Konoha, j’en suis sûre. Elle s’emmerdait dans son village, elle a besoin d’aventures.

-Ca me rappelle une jeune fille a problème, avec un énorme potentiel, mais qui ne trouvait pas de maître et passait ses journées dans son quartier a imaginer ce qu’il pouvait bien y avoir au dehors.

-On est très différentes.

-Et très semblables, dit Camus.

Amÿa lui envoya un coup de coude dans les côtes et lui attrapa le bras pour marcher en posant sa tête contre son épaule. Son visage était radieux.

-Elle a de la chance, dit-elle. Mon voyage est déjà terminé alors que le sien ne fait que commencer.

-Amÿa… Ton voyage ne se finira jamais, dit Camus en la serrant contre lui d’un air protecteur. Tu seras toujours mon apprentie.

-Faudra y aller mollo avec elle… dit Amÿa. Je suis la seule qui puisse résister a vos entraînements de la première semaine.

-Nous arrivons ! Dit Hime en s’éloignant de Snakepower qui rangeait la rune explosive qu’il venait de lui montrer.

-Ne l’influence pas… dit Saintnemo en arrivant a sa hauteur.

-Elle a demandé, se défendit l’artificier.

-On a déjà assez d’un maniaque dans nos rues, dit Kakashisama en souriant.

Au détour d’un gros arbre, le groupe tomba sur une vision inoubliable, un moment qui marquait comme aucun autre. Devant eux, après une longue marche dans une forêt extrêmement dense et touffue, une large citée se dressait fièrement sur une colline. Cerclée d’un grand rempart comme celui de Konoha, la ville était adossée a une construction si colossale qu’elle en était totalement éclipsée.

-Alors ça… c’est pas banal… dit Jarod.

-Je n’ai jamais vu une telle chose… dit Kakashisama en écarquillant les yeux.

-Moi non plus… dit Ryûkuro.

-Personne n’a jamais vu ça, dit Saintnemo dont la mémoire venait de repasser tous les livres qu’il avait pu lire. Il n’existe rien de semblable par chez nous…

La ville était adossée a un gigantesque mur qui s’étendait a perte de vue, coupant le paysage comme une ligne tracée par un dieu ancien. L’immense muraille de pierres rouges se dressait fièrement face a eux, a plus de 400 mètres de hauteur, surplombant la citée de si haut qu’elle devait la plonger dans le noir a certaines heures de la journée.

-C’est … ça, la muraille dont vous nous parliez ? Dit Saisei.

-Yôma no Jôheki, dit Hime. Le Grand Mur des Démons. Mon peuple ne connaît pas grand-chose sur le Mur. Les amazones de Tenjiku en sont les gardiennes depuis bien avant la mémoire de nos ancêtres. Nous n’avons que peu de liens avec elles, seulement quelques échanges commerciaux. Elles restent a Tenjiku et n’en sortent que rarement.

-Je suppose que les femmes sont mieux traitées que les hommes ? Demanda Hellsing.

-On doit commander, dit Amÿa. Pao, Ryûkuro, Kakashisama, vous serez mes porteurs.

-En fait, elles n’ont aucun problème avec les hommes, dit Hime. C’est même tout le contraire.

-Quelle excellente nouvelle ! dit Pao.

-C’est quoi vos amazones ? Dit Amÿa, déçue.

-Elles ont fait vœu de garder le Mur depuis que les époux de leurs ancêtres ont disparus en allant au-delà du Mur pour protéger les femmes de Tenjiku en allant affronter les démons.

-Mais ce n’est pas une image ? Un symbolisme religieux ? Demanda Saintnemo.

-Un symbole ? Non, il y a vraiment des démons de l’autre côté, dit Hime, surprise du quiproquo. Vous construiriez un tel rempart pour la décoration ?

Son ton était clairement sarcastique malgré son sourire et Camus y retrouva encore plus Amÿa. Mais la nouvelle le détourna de ses pensées, lui aussi avait cru comme Saintnemo.

-Quels genre de démons ?

-Et bien comme celui en moi, dit-elle. Les terres désolées derrière le mur sont dévastés par leurs incessants combats.

-Okashira, il y a des Bijû derrière ce truc… ? Demanda Snakepower. En liberté ?

-Deux, dit Hime en le regardant. Ils se livrent une grande bataille depuis des millénaires pour le contrôle de ces terres.

-Oh bravo… dit Jarod. Voilà qui raye totalement « Vacances » du planning de la mission.

-Senpaï, je veux mon équipement ! Dit Amÿa. Laissez-moi sortir ma tenue et mes armes du parchemin de stockage, allez !

-Pas encore, dit Camus. Allons d’abord voir cette ville.

*Si des Bijû se promènent dans les alentours, cette mission prends une importance capitale. Je n’aime pas vraiment ce qui est entrain de se dérouler, et encore moins d’avoir Saisei, Hellsing et Hime avec nous si ca tournait mal…*

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Les portes de la citée de Tenjiku s’ouvraient lentement devant eux après que Camus ai hurlé pour attirer l’attention de la vigie. Une vingtaine de femmes se ruèrent en avant aussitôt les portes ouvertes, encerclant le groupe, des épées courbes a la main.

-Pas un geste ! Vous osez nous attaquer jusque chez nous ?

-Attends Nima ! S’écria une femme sur un cheval, regarde, ils ne portent pas les tenues de nos ennemis !

-Sarna dit vrai, dit une autre femme aux longs cheveux rouges.

-Qui êtes-vous ? Demanda la dénommée Nima, une superbe femme aux longs cheveux blonds vêtue d’un bikini en cuir.

-Tenjiku……. Dit Pao…. Tenjiku ? Ce n’est pas Tenjiju. C’est TENGOKU ! (Tengoku = Paradis)

L’Anbu sautillait sur place, son regard balayant toutes les amazones, plus belles les unes que les autres. Blondes, brunes, rousses, cheveux d’or et d’argent, jeune et matures, athlétiques et séduisantes. Pao écarta la lance de Nima d’un revers de la main et s’approcha d’elle a la vitesse de l’éclair, Hellsing fit la moue.

-Je m’appelle Pao ! Je suis votre prisonnier, faites de moi ce que vous voulez… dit-il en tombant a genoux devant elle.

-Que quelqu’un éloignes cet homme de moi ! S’écria Nima alors que Pao touchait sa cuisse du bout du doigt, un sourire fou sur le visage.

-Tu vas nous faire des ennemis, andouille ! S’écria Amÿa. Nous sommes des voyageurs ! Nous venons de loin dans l’Est pour voir le Yôma no Jôheki.

-Que se passe-t-il ? Demanda une voix autoritaire en provenance de la citée.

Namikaze Camus vivait avec une femme au pouvoir, il reconnue immédiatement en l’amazone brune en haut des remparts, un leadership certain. Il tomba un genou a terre en signe de respect et inclina la tête alors que tous les regards se tournaient vers la reine qui arrivait a dos de cheval, entourée d’une grande escorte.

-Il y en a au moins un qui a du respect, dit une femme n’ayant qu’un seul bras en tête de la procession. La reine s’adresse a vous, gardes.

-Dame Simara, toutes mes excuses, dit Nima en tombant a genoux. Nous avons pris ces étrangers pour des mages…

-Ton tour de garde t’aurait-il endormi ? Dit Simara. Ils ne ressemblent en rien a nos adversaires.

-Voyageurs, dit la reine en imposant le silence. Pardonnez l’accueil qui vous a été fait. Depuis quelques temps, nous subissons les attaques d’une bande de sorciers vêtus de fer, et notre sécurité est renforcée. Au nom du Royaume de Tenjiku, je vous présente mes excuses.

-Il n’est guère besoin d’excuse, dit Camus en prenant une voix puissante pour être entendu de tous. Nous venons de très loin pour rencontrer les amazones de Tenjiku, dont le courage n’est pas a prouver.

-Vos paroles sont belles, dit Simara. Vous n’êtes pas les ennemis que nous attendons, mais êtes-vous nos amis pour autant ? Je suis observatrice, mais aussi méfiante.

-Simara est chargée de ma défense, dit la reine en souriant. Je crains qu’il ne vous faille la convaincre de votre bienveillance.

-Si vous désirez la preuve de notre pacifisme, alors vous l’avez déjà, dit Camus, surprenant tout le monde.

-Expliques-toi.

-Si nous étions venus pour faire du mal a votre majesté, alors votre majesté serait déjà plongée dans un sommeil éternel.

-Je sais pas si c’est très diplomatique de dire qu’on aurait pu crever la reine si on l’avait voulu… dit Snakepower.

-Quelles paroles présomptueuses ! Dit Simara en s’approchant de l’Okashira. Te crois-tu donc si fort ?

-Dois-je faire une démonstration ? Demanda Camus, ignorant Simara pour parler a la reine uniquement.

-Qu’il en soit ainsi, dit la reine après un moment de réflexion. Combattez.

-C’est mauvais, dit Saisei en voyant Camus et Simara s’avancer a l’écart. On sait rien du niveau de ces femmes et… eh ! S’écria-t-elle en voyant les Anbu tourner le dos au combat.

-T’en fais du bruit… dit Saintnemo qui consignait par écrit le récit de leur aventure.

-Mais vous n’allez pas regarder le combat ? Et s’il perdait ? Vous ne savez rien du niveau de cette fille !

-Non, mais on connaît son niveau a lui, dit Kakashisama en jetant deux bouts de viande a Ging et Fenrir. Il devrait raser la citée que ca ne serait pas plus intéressant.

-Si il mets plus de dix secondes, dit Amÿa, c’est qu’il est sympa.

-Je sais qu’il est fort, dit Hellsing d’une voix douce, mais si elle emploi du poison, ou des armes inconnues…

-Faudrait déjà qu’elle le touche, dit Amÿa en posant son bras sur l’épaule d’Hime. Alors, Hime, prête a voir un truc rigolo ?

-Un truc rigolo ?

-On t’as dit que c’était le plus fort. Mais maintenant tu vas le voir, de tes propres yeux.

La femme nommée Simara était une guerrière, son physique parlait plus que tout. Un corps athlétique et musclé, et un regard dur comme la pierre. Elle envoya sans prévenir un violent coup de pied qui frôla le front de l’Okashira.

-Pas de salut, donc… dit Camus en souriant.

Simara frappa rapidement de son unique bras, son handicap ne semblant nullement être une gêne pour ses capacités au combat. Camus esquivait les coups en reculant, balançant sa tête sur le côté. Il estima qu’elle était bien plus forte que toute la milice de Madarao, ce qui expliquait sans doute pourquoi Tenjiku n’était pas tombé dans les plans du ninja de Tsuchi. Les amazones lançaient des encouragements pour Simara, donnant a la femme un surplus d’adrénaline qui faisait accélérer ses coups. Camus recula d’un pas, puis avança juste après, brisant la distance entre les deux combattants avant de se retourner et de faire basculer Simara au-dessus de lui dans une prise magnifique.

-Il l’a eue ! S’exclama Hime, admirative.

-Il est fort… dit Saisei en voyant Camus relâcher Simara et reculer.

*Je suis une kunoichi… Hime ne le réalise pas, mais il est fort. Il n’y avait rien a jeter dans son Taijutsu, pas un mouvement superflu, pas un geste de trop.*

Simara se releva, frustrée et envoya un direct surpuissant. Camus attrapa son poignet et le fit tourner tout en profitant de l’élan de son adversaire pour la faire basculer vers l’avant, s’écrasant sur le dos.

-De l’Aïkido… dit Pao en observant les mouvements de son Okashira.

-L’art suprême de la défense, dit Ryûkuro. Il ne combat pas, il empêche son ennemi de concrétiser ses coups.

Camus esquiva une attaque de Simara et plaça sa jambe derrière celle de la jeune femme, envoyant tout le poids de son corps dans son bras, pour la faire basculer en arrière. Il recula pour la laisser se relever et fût surpris de la voir bouillonner de rage avant d’éclater de rire.

-J’abandonne ! S’écria-t-elle. Je n’ai pas besoin de plus pour comprendre. Ma reine, cet homme est bien plus fort que moi.

Camus s’inclina en signe de respect et le brouhaha s’éleva dans les rangs des amazones de Tenjiku. La reine applaudit lentement et s’avança vers le Corps Expéditionnaire de Konoha, les femmes s’écartant sur son passage. La reine était une femme aux longs cheveux noirs, plus âgée que les autres, et qui avait un visage strict mais sans défaut. C’était une très belle femme, et son statut dans une société comme la leur, devait signifier un talent certain au combat. L’Okashira de l’Anbu Squadron ne pu s’empêcher de voir une sorte de Tsunade de l’Ouest. Cette pensée lui arracha un sourire.

*Je suppose que leur rencontre serait explosive…*

-Je suis la reine Sarina, vous êtes les bienvenus a Tenjiku. Suivez-moi, dit-elle en se retournant pour entrer dans la Citée.

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La ville était composée de petites ruelles entre les bâtiments, et comme Hime l’avait dit, il y avait des hommes qui ne semblaient pas maltraités. En interrogeant quelques guerrières, Saintnemo découvrit que l’Histoire de leurs ancêtres avait développé la culture dans le sens opposé de la leur. Les hommes s’étant autrefois sacrifiés, le royaume de Tenjiku avait développé une philosophie prônant que les femmes se devaient désormais de protéger leurs époux. Pao tournait sa tête dans tous les sens, ne cessant de répéter que « celle là est superbe » ou « T’as vu celle là ? ».

Durant leur procession dans les rues, Camus remarqua que la reine Sarina le regardait souvent. Trop souvent. Amÿa marcha a ses côtés et lui envoya un petit coup de coude dans les côtes.

-Je crois que vous lui plaisez. Si Tsunade-sama l’apprenait… oh la la, je me demande ce qui pourrait se passer.

-Tu as vraiment envie que je m’énerve ? Dit Camus, menaçant.

-Je disais ça pour rire, dit Amÿa en s’éloignant de son maître.

Ryûkuro remarqua qu’il y avait un grand escalier qui partait d’un bord de la ville de Tenjiku et qui grimpait jusqu’au sommet du Mur. Il y avait d’énormes balistes de guerre sur la muraille, et des catapultes. Si il y avait vraiment des Youma de l’autre côté de ce Mur, ce genre de défense serait des plus dérisoires. Saintnemo sembla penser la même chose car il posa une question a Simara qui marchait près de lui.

-Vous avez déjà repoussé un démon ?

-Non, dit-elle sans le regarder. Ils ne viennent que rarement près de la muraille, mais le Mur sert aussi a repousser les créatures des Terres Désolées (Fumei Nishi). Des comme ça, on en a régulièrement.

-La dernière attaque a eue lieue il y a six jours, dit Nima en montrant a Saisei le cadavre d’une énorme créature, a mi-chemin entre le crabe et l’araignée, exposée en place publique.

-Ah mais c’est dégueulasse ! S’écria la jeune femme. C’est quoi ces choses ?

-Nous pensons que le combat entre les démons a corrompu la faune de l’autre côté du mur, dit une amazone. Ces créatures sont le résultat de milliers d’années de présence maléfique.

-Ces choses sont répugnantes, dit Hellsing en étudiant la créature de plus près. Mais leur constitution est parfaite. La carapace est solide et protège efficacement ses points vitaux.

-Ouais, dit Simara. Il faut couper les pattes pour l’immobiliser, et après attaque le cou quand il tente de mordre. Les plaques s’étendent et finissent par dévoiler des points faibles.

-Un bon coup de javelot ou de lance, dit Nima en mimant le geste, et on en parle plus.

-Est-ce ainsi que vous avez perdu votre bras ? Demanda Jarod.

-T’es plutôt malpoli, toi.

L’Anbu tapa sa jambe métallique contre un poteau et s’attira le pardon de Simara.

-Oh. Et bien oui, j’étais un peu impétueuse étant jeune, j’ai cru pouvoir m’en faire six toute seule. Force est de constater de trois étaient ma limite. C’est sa majestée qui m’a sauvée.

-Vous êtes nombreux ? Demanda Amÿa en tentant d’estimer combien de gens pouvait loger la ville.

-Plusieurs milliers, dit la reine Sarina en saluant les gens sur sa route. Il existe 41 garnisons de 50 guerrières et leurs compagnons sur le mur, ainsi que la population de Tenjiku.

-Nous faisons un bilan des naissances tous les ans, dit Nima.

-Vous n’avez jamais pensé a abandonner les lieux ? Demanda Kakashisama. Si vous n’avez jamais vu un démon, pourquoi tenter de combattre l’invisible ?

-Ce mur est trop grand, il date d’avant même les souvenirs de notre plus ancienne guerrière, dit Sarina. Nous n’avons pas les connaissances techniques pour bâtir une telle fortification, nous ignorons de quand il date, ou qui l’a bâtit. Mais un tel mur a du couter une fortune, mobiliser des millions de bâtisseurs et des années de travail. J’ai la conviction qu’on n’aurait pas élevé un tel rempart sans une terreur absolue de ce qui se trouve derrière. Je ne serais pas la reine qui a abandonnée la défense de Tenjiku et des villages indigènes.

-Tenjiku est vu comme un grand royaume protecteur par les gens de mon peuple, confirma Hime. Nous versons un tribu volontaire tous les mois. C’est d’ailleurs une des seules choses que Madarao ne contrôlait pas.

-Il a été suffisamment malin pour éviter d’attirer l’attention de vos protectrices, dit Snakepower. Sans quoi, je suppose que les guerrières de Tenjiku seraient venues le mettre en morceaux.

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Dans la grande salle de banquet, Namikaze Camus s’adressa a la reine durant le repas qu’on leur servait.

-Majesté, lorsque nous sommes arrivés, vos guerrières nous ont attaqués en nous prenant pour des mages. J’avoue ne pas comprendre.

-Depuis maintenant six ans, des combattants dont nous ignorons tout et que nous n’avions jamais vu auparavant viennent par intermittence de l’autre côté du mur. Ils sont vêtus de tenues de fer et peuvent utiliser une étrange magie. Ils ne sont jamais assez nombreux pour nous poser problème, mais la technologie étrange qu’ils possèdent les rends de plus en plus dangereux. Lors de leur dernière attaque, j’ai perdue 26 de mes sujets. Certains morts, d’autres capturés.

-Des tenues de fer ? Demanda Jarod.

-De la magie… dit Saintnemo. Majesté, ces hommes utilisaient-ils des pouvoirs créant le feu, l’eau, le vent, la terre ou la foudre ?

-Oui, exactement ! S’écria Nima. Vous les connaissez ? Vous avez eu affaire a eux ?

-Pardonnez Nima, dit Simara en lui faisant signe de s’asseoir. Elle a perdue son frère lors du dernier combat. Ca ressemble a ça, dit-elle en pointant du doigt une armure fixée sur un mur de trophées.

Si Hellsing, Saisei et Hime n’y virent qu’une armure, l’Anbu Squadron perdit tout sourire. Ging et Fenrir aboyèrent leur mécontentement, effrayants les jeunes enfants qui les caressaient.

-C’est pas les armures du rapport d’Hatake Kakashi… dit Ryûkuro sans vraiment poser de questions.

-Si, dit Camus en se levant.

*Ca y ressemble en tout cas…*

Sortant le rapport de son sac a dos, Amÿa étudia la description du Copy Ninja de Konoha, et l’a lue a haute voix.

-« D’un métal résistant et léger, ne couvrant pas la totalité du corps, il s’agit plus d’un dispositif que d’une véritable armure. Un symbole Yin-Yang sert de point central a cette technologie, comme une sorte de talisman. La destruction de ce médaillon provoque la destruction des pouvoirs énergétiques de cette invention. »

-C’est comme ça qu’on les arrêtent, dit Simara. Faut détruire le symbole, et tout s’arrête. La magie disparaît complètement quand on abîme ces trucs, dit-elle en tapotant le symbole avec sa fourchette.

-Senpaï… dit Amÿa en voyant Camus se lever, le visage soudainement durci.

*C’est mauvais. Très mauvais. J’ai utilisé ce vieux rapport pour tenter d’apaiser leurs doutes sur la mission.*

-D’abord des Bijû, dit Snakepower, et maintenant ça. Ca ne ressemble plus trop a de l’exploration.

-Vous allez bien ? Demanda la reine a Camus. Vous avez l’air en colère, nous vous aurions offensé ?

-Non, majesté… Ne vous inquiétez pas. Seulement… j’ai…

L’Okashira se retourna vers ses hommes, a table, et tous attendaient ses ordres.

-J’ai comme un mauvais pressentiment.

HEyyyyyyyyyyy !!!!

Trop bien =!! franchement c'est un super chapitre ! c'était intéressant, on a plein de question ! Pao n'en peut plus de toutes ces femmes superbes !
Hime est un perso interessant !

J'ai hâte de voir la suite !! vivement le next chapitre !!!