Chapitre 01 - Un crime impardonnable

Le lendemain, vers six heures du matin, Uchiha Amÿa pénétra derrière le rocher qui masque l’entrée du Quartier Général de l’Anbu de Konoha. A sa demande, il était vide, et seule son équipe l’y attendait. Dans la grande salle de pierre, entre les tables couvertes d’armement et d’équipement, plusieurs shinobi étaient présents, entrain de déployer une carte sur la table principale, posant des kunai sur les coins pour qu’elle reste bien a plat.

Tsunade-sama lui avait donné l’autorisation de mener l’enquête sur l’incident de la veille qui avait coûté au village plus que la guerre d’il y a quelques jours. Ils avaient perdus leurs ancêtres, leurs héros. Et Namikaze Camus. Amÿa faisait tout pour se montrer calme et organisée, mais tout bouillonnait en elle. Quelqu'un, et elle trouverait qui était ce monstre, allait payer pour cet acte perfide et pitoyable.

Elle pris une grande inspiration et se plaça devant la carte.

-Alors, dit-elle, qu’est-ce qu’on a ?

-Pas grand chose du côté de l’Hokage, dit Saintnemo en faisant la grimace. De nombreux documents ont étés brûlés, sans doute pour cacher celui qui avait de l’importance pour le suspect.

-Il a aussi retourné des tas de dossiers, sortis des classeurs des tiroirs, tout balancé en vrac dans la pièce.

-Il a masqué ses traces, dit Amÿa.

-Il faudra des semaines a Tsunade-sama, et Shizune quand elle ira mieux, pour trier tout ça… dit Jarod. Autant dire que notre suspect sera a l’autre bout du monde.

-Et du côté de la crypte ? Demanda Amÿa.

-Je n’ai rien trouvé de suspect dans le coin, dit Pao qui pointa la carte du doigt. J’ai fait tout la région avec Kakashisama, Ging et Fenrir, et le problème c’est que la moindre trace suspecte pourrais être dû au passage de l’armée de Kaminari.

-Il y a des branches cassés, des traces de pas dans toutes les directions, c’est a cause des mouvements de troupes. Des restes de campement, de fortifications, de nourriture. C’est impossible de déceler quoi que ce soit de probant dans tout ça.

-Il y a cependant quelque chose, dit Saintnemo en la voyant serrer les poings. Je ne pense pas que notre homme ait prémédité son coup.

-Qu’est-ce qui te faire dire ça ? Demanda Snakepower.

-Si il avait vraiment voulu passer inaperçu, il aurait frappé pendant la bataille.

-Je n’en suis pas sûr, dit Ryûkuro. Il lui aurait fallu passer entre les lignes, et aucun ninja de Kaminari n’y est parvenu.

-Sauf s’il est de Konoha, dit Saintnemo en évoquant un point troublant.

-Tu penses a un traître ? Qu’est-ce qui te fait penser a ça ? Dit Jarod, intrigué.

-Le suspect a frappé très vite, s’il était seul. Le bureau de l’Hokage est l’endroit le mieux gardé de Konoha en ce moment, et la crypte des MAC est piégée par des runes et des rituels que peu de personnes savent passer en toute sécurité. Qui ? L’Hokage. Hors de propos, Tsunade-sama n’est pas un suspect crédible pour bien trop de motifs. Qui d’autre alors ? Les ninja médecins de Konoha, qui y déposent les corps, ou bien les Anbu ayant posés les pièges.

-Ca fait des centaines de suspects, dit Ryûkuro. Et même sans être de Konoha, si c’était quelqu’un de très doué, il aurait pu réussir.

-A forcer la crypte, peut-être, dit Saintnemo. Mais pas a brûler les documents en même temps, là il faudrait être plus que doué pour forcer deux des endroits les plus protégés de Konoha.

-Tu sembles sûr de n’avoir affaire qu’a une personne… dit Pao. Pourquoi ?

Saintnemo indiqua le bureau de l’Hokage du doigt.

-Le bureau de l’Hokage n’était pas son véritable objectif, j’en suis persuadé.

-Tu crois qu’il visait la crypte et que le bureau est le véritable leurre ? Dit Kakashisama en écarquillant les yeux.

-Pourquoi ? Ce n’est pas logique… dit Jarod.

-Quelle a été notre réaction ? Notre premier geste en voyant ce qui se passait ?

-Intervenir… dit Fenrir.

-Je vous ai ordonné d’aller défendre l’Hokage, dit Amÿa.

-Et pourquoi tu as donné cet ordre ? Demanda Saintnemo.

-Parce que… les morts pouvaient attendre, dit-elle en serrant les dents.

-C’est ce que tout leader doit faire comme choix, approuva Saintnemo. Et si tu étais venue avec nous ?

-Je n’aurais pas entraperçu quelqu’un ce soir là. Il était encore là quand je suis entré dans la crypte. Il ne s’y attendait pas !

-Sans cet indice, si tu n’avais pas vu ce type, dit Saintnemo, alors il aurait réussi son coup. Nous aurions cru qu’il avait cherché a détruire des documents importants, et nous nous serions mis a courir après une fausse piste.

Un silence pesant tomba sur la salle, et Pao s’épongea le front du revers de la main.

-La vache… comment tu fais pour penser a tout ça ?

-Mon cerveau n’a pas cessé de fonctionner malgré ma colère, dit-il. Je n’étais pas avec vous, je n’ai pas pu me battre a vos côtés. Alors je serais celui qui trouvera cet enfoiré.

Tous le regardèrent, réalisant a quel point il semblait tendu. Le silence se fit a nouveau, oppressant. Jarod lança un regard a Amÿa. Il n’avait pas besoin de lui demander pourquoi elle était restée près de la crypte.

*Elle devait rester près de lui… tenter de le sauver…*

-Si il est bien de Konoha, l’incendie a pu atteindre les fichiers du village où il est listé… dit Amÿa. Qui réalisera qu’il manque quelqu’un a l’appel après la guerre… hier encore j’ai appris qu’un de mes anciens camarades a l’Académie était mort alors que tout c’est passé il y a plusieurs jours.

-Tu as dit au début que ce n’était pas prémédité, dit Kakashisama.

-S’il avait voulu profiter du chaos, il aurait frappé bien plus tôt après la bataille. Il a organisé ça après la bataille, c’est de l’opportunisme.

-Je reconnais bien là Saintnemo Nara, dit Ryûkuro en souriant.

-Super cerveau a encore frappé, dit Pao.

-Si il a cramé les documents...c'est qu'on avait un moyen de trouver son identité avec les dossiers du village, dit Amÿa. Il est très intelligent…

-Autant que moi, dit Saintnemo. Car je n’arrive pas a comprendre une chose.

-Laquelle ? S’étonna Snakepower.

-Si tout mon raisonnement se tient, s’il a bien attaqué le bureau de l’Hokage pour nous leurrer loin de la crypte, s’il a bien fait tout ça… pourquoi brûler les dossiers. Il y avait des tas de façons de nous attirer. S’il est bien de Konoha, alors pourquoi faire ça ? C’est un indice pour le retrouver, c’est confirmer nos soupçons.

-Il n’a peut-être pas pensé aussi loin, il a voulu se couvrir, dit Snakepower.

-Non, dit Amÿa. Frapper la crypte c’est nous frapper nous tous. Tout ceux de Konoha. Un homme qui agit pour faire souffrir plutôt que pour vaincre… agit par vengeance.

-Quelqu’un qui pourrait haïr les ninjas de Konoha ? Dit Jarod. La moitié du monde doit avoir des raisons…

-C’est une impasse, dit Kakashisama. Même si on comprends son but, et même s’il nous a laissé un indice, volontairement ou pas, on est bloqués.

-Il avait tout prévu...De toute façons même si on trouvait la piste qu'il a voulu effacer ca ne servirai a rien, murmura Snakepower.

Saintnemo avait les yeux fermés et semblait calculer quelque chose dans sa tête, ses lèvres remuaient rapidement mais aucun son n'en sortait. Amÿa le regarda, il ouvrit les yeux, l'air déterminé.

-Donnez-moi deux jours. Deux jours et je trouverais ce qu’il a voulu effacer. Je trouverais son nom.

-Comment vas-tu faire? Demanda Amÿa, surprise.

-Il est clair que ca a un rapport avec notre mission à Kaminari. Je vais refaire tout le trajet et voir ce qui cloche.

-Pourquoi cette mission plus qu’autre chose ? Et pourquoi nous plus que tout, dit Ryûkuro. Attaquer la crypte c’est porter un coup a presque tout les gens du village…

-Parce que ce n’était pas prémédité, dit l’Anbu du clan Nara. Et que la seule chose qui a changée durant cette mission, c’est la mort de l’Okashira et la guerre.

Tous le regardèrent.

-C’est forcément lié a un de ces deux évènements. J’en mettrais ma main a couper.

-Je viens avec toi, dit Amÿa.

-Je… non. J’ai prévu deux personnes. Et j’aimerais… être seul. Je voudrais voir où il est mort.

Tous les Anbu le regardèrent, et firent oui de la tête. Amÿa rumina sa colère et lui posa une main sur l’épaule. Elle devait agir comme il l’aurait fait.

-Il n’y a que toi qui puisse trouver la réponse a tout ce bordel… je compte sur toi, apportes moi son nom dans deux jours.

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Saisei se réveillait, fatiguée par une nuit si...calme en fait. Bien que les journées avaient étés particulièrement chargées ses derniers temps, elle avait bien dormie. Elle roula dans ses draps et frappa son réveil, avant de se recoucher. Elle sentie un léger courant d'air glacé dans la pièce. Son nouvel appartement, offert par l’Hokage qui avait été ravie de la rencontrer, était encore bien vide.

*Et merde...j'ai oublié de fermer la fenêtre...*

Alors qu'elle roula en boule dans sa couverture pour fermer la fenêtre, elle sursauta en se plaquant contre le mur.

-Mais qu'est-ce que tu fous ici??

-Quel accueil...dit Saintnemo Nara.

-Dégages! Laisse moi au moins m'habiller, sale vicieux !

Saintnemo sortit par la fenêtre d'où il était entré, et s'assit sur le petit toit le temps que Saisei le rappelle. La fenêtre s'ouvrit a la volée et une main le tira dans l'appartement par le col. Il se releva et se massa le dos.

-Ca va pas?

-Expliques-toi un peu! Que foutais tu dans ma chambre? Tu me mates depuis combien de temps ?

-Je ne « mate » rien du tout. Je suis venu te chercher pour une mission.

Saisei sembla surprise.

-De quoi tu parles ? Je n’ai même pas encore intégrée officiellement Konoha…

-En tant que chef de l’unité d’Anbu, Amÿa a demandé a l’Hokage de te placer sous ma supervision. Cette mission sera ton test final. J’ai besoin de toi, s’il-te-plaît.

-… Je suppose ca ne me fera pas de mal de me bouger. Nous serons tous les deux ?

-Non, il y aura une autre personne.

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------

-Une mission à Kaminari? Moi ? Demanda Konno Hellsing, qui baillait en se frottant les yeux. Je ne suis pas une grande combattante, même si je me débrouille.

Grande, ses longs cheveux blonds coiffés en une longue natte qui descendait jusqu'au milieu de son dos. Elle portait un pantalon noir et une veste de Jônin de Konoha.

-J’ai besoin d’un expert médical, et vous êtes habituée a ce secteur, dit Saintnemo.

-Très bien, dit-elle en cherchant sa pochette a équipement, posée dans son appartement. Quand partons-nous ?

-Tout de suite, dit l’Anbu qui ajustait sa tenue de Jônin. Enfin, dès que vous serez prête.

Quelques heures plus tard, sur la route, les trois compères marchaient en silence, l’Anbu observant chaque pierre, chaque brin d’herbe. Saisei soupira bruyamment et Hellsing le regarda d’un air intrigué. Ils s’étaient rencontrés il y a peu de temps, elle allait au moins tenter de faire connaissance dans les règles.

-Donc un Nara, dit-elle en se rapprochant d’un pas. Saintnemo-san, c’est ça ?

-Pas besoin de –san, nous employons rarement les formes de politesse dans notre métier, dit l’Anbu en se mordant la lèvre, visiblement troublé.

-Un souci, demanda Saisei qui lui posa une main sur l’épaule alors que l’Anbu s’arrêta.

-Je pensais que refaire le trajet me permettrait de comprendre des choses, de trouver des solutions. Marcher m’aide a penser, et l’environnement devrait stimuler ma mémoire pour appréhender le problème correctement.

-Quoi ? Demanda Hellsing.

-Venir jusqu’ici aurait déjà dû suffire a me faire commencer a comprendre un peu plus ce qui se passe, dit-il. Mais rien. Le vide. Je n’y vois pas plus clair.

-On pourrait t’aider, dit Saisei en le regardant dans les yeux. Je sais que t’es un génie, mais des fois on appréhende mieux le soucis quand on a un point de vue extérieur.

-C’est vrai, concéda-t-il en souriant. Tu ferais une bonne joueuse de Shôgi.

-Je me débrouille, dit Saisei en ricanant.

-Résumer toute l’affaire serait long et douloureux… alors répondez simplement a ma question, sans vous concerter. Vous êtes prêtes ?

-Ok.

-Oui.

-Si vous deviez disparaître du village, si vous deviez vous cacher. Que feriez-vous ? Hellsing, vous d’abord.

-Et bien je pense que je partirais au plus tôt, a un endroit où aucune mission ne m’a jamais amenée, sans laisser de message dernière moi. Je quitterais ma maison de nuit, sans être vue, en emmenant quelques affaires avec moi pour me refaire une nouvelle vie.

-Et toi, Saisei ?

-Je ficherais le feu pour que rien ne puisse me trahir lorsque je partirais, dit-elle en faisant une moue de réflexion. Je laisserais tout signe distinctif dans l’incendie, je me couperais les cheveux ou les ferait teindre. Je prendrais deux trois affaires selon ma destination, et je partirais au plus vite aussi.

-Vos méthodes sont très différentes, dit l’Anbu. Mais dans les deux cas, vous prendriez des affaires. C’est un risque, vous ne trouvez pas ?

-Oh je ne prendrais rien de trop spécifique, je ne suis pas bête, dit Saisei. Un ou deux kunai pour me défendre en cas de besoin, de la nourriture pour la route, une carte et mon argent.

-Oui, le nécessaire pour ma défense, une trousse de soin, je pourrais me faire une place comme médecin ailleurs, confirma Hellsing. Et mon argent.

-Votre argent… dit l’Anbu. C’est un de vos points communs. Combien ?

-Ben… tout, dit Saisei en écarquillant les yeux.

-La somme n’a aucune incidence, dit Hellsing en le regardant étrangement. Quitte a abandonner sa vie, j’emmènerais mes économies.

-Ca a une incidence, dit Saintnemo. Vous devriez passer au dépôt du pays pour retirer tout ce que vous possédez…

-Ben… oui, dit Saisei qui le regardait de travers.

-Quelle différence ?

-Il a peut-être brûlé les registres du village et disparut mais il n’y a eu aucun incident au dépôt de Konoha… S’il a retiré son argent, il reste une trace qu’il n’a pas effacé ! On change de destination, bien vu les filles !

L’Anbu bifurqua dans les bois, laissant les jeunes femmes a se regarder.

-Il a trouvé tout seul en fait, dit Saisei.

-Quel homme étrange fit la blonde en se posant une main sur la joue, un sourire aux lèvres.

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Loin de là, a l’est de l’île d’O’uzu, cachée dans une multitude d’ilots sans nom, une grotte creusée a même les récifs, un homme pleurait. Dans ce paradis tropical inhabité, il pouvait laisser aller sa peine et sa rage, ses larmes et ses injures.  Agenouillé, les mains couvertes crispées sur un drap blanc posé sur une table, il hurla plus fort qu’avant.

En retrait, un homme se tenait adossé à un mur, il ne bougeait pas, ne disait rien. L’homme dévasté par la peine n’en finissait plus, mais l’autre demeurait de marbre. Il patientait, professionnel, fixant le sol, la tête baissée dissimulée par une large cape noire a capuche.

Après plusieurs minutes, l’homme triste se releva enfin, les yeux rouges de peine. C’était un homme âgé, son visage avait quelques rides et ses cheveux étaient gris. Il avait l’air négligé, mais sans doute que sa douleur accentuait ses traits. Le vieil homme posa sa main sur le drap, qui semblait recouvrir une forme vaguement humaine, puis il se tourna vers l’individu mystérieux qui était là avec lui.

-Vas-y, dit-il en ne laissant pas de place a la discussion.

Une fraction de seconde avait suffit, et l’homme dans la cape avait quitté la grotte, courant a la surface de l’eau, son chakra l’aidant a passer sur les flots calmes de la région. Il croisa un navire qui accosta un vieux quai délabré sur l’île qu’il venait d’abandonner. Ne se posant pas de question, il continua sa course.

Le vieil homme sortit a son tour pour accueillir ses visiteurs, qui débarquaient du vieux trois mâts aux voiles rongées par les mites. Un groupe d’une dizaine de pirates a l’allure inimitable arpentaient la plage autour de l’homme qui s’approcha d’un colosse a la coiffure peu commune arborant une cicatrice atroce sur le visage et un bandeau sur l’œil.

-T’as pas intérêt a te foutre de notre gueule, vieille chèvre, dit la loup de mer en tapotant l’immense sabre a la lame usée jusqu’au fil qui pendait dans son dos. J’ai écorché des raclures plus infâmes que toi parce que je n’aimais pas leurs méthodes.

-Je suis sérieux, dit l’homme en coupant la diatribe du pirate. J’ai eu vent de votre réputation, Kaizoku. Vous êtes a la recherche de combats, de luttes viriles pour vous prouver votre force. Du moment qu’on vous paie, vous combattez.

-C’est notre politique, dit le géant en souriant a pleine dent. Je me bats pour vivre, et je vis pour me battre. Pas vrai les gars ?

Un cri d’approbation émana de la plage, alors que le vieil homme soupirait. Il n’avait que faire de ces clowns, ils devaient juste remplir leur rôle. Il sortit une sacoche et la jeta au sol, des pièces en or et des billets apparurent par l’ouverture du sac, les pirates cessèrent de ricaner et avaient soudain un air terrifiant.

-20 000 ryô par tête, c’est votre tarif a ce que j’ai cru comprendre.

-C’est la formule de luxe, dit le capitaine pirate en se posant une main sur un menton. Tu veux qu’on tue un Kage ou un Daimyô ? Je te préviens, on est pas des discrets, et on se fiche de balancer ton blaze ou ton adresse si on nous demande.

-Je me fiche de la discrétion, je veux les têtes des ninja de l’Anbu Squadron de Konoha. Je veux toutes leurs têtes.

Le pirate était surpris, presque sceptique.

-Et comment tu veux qu’on les trouvent ? On va pas toquer a Konoha, on est fous mais pas stupides.

-Ils sont livrés a domicile, dit le vieil homme en souriant a son tour. J’ai tout fait pour qu’ils finissent par arriver jusqu’ici, j’ai juste fait en sorte qu’ils prennent leur temps.

Le pirate eu alors un sourire carnassier et réajusta le bandeau qui lui recouvrait l'œil droit et cracha au sol en signe de marché conclut. Il pris le sac et sauta par dessus la rambarde pour remonter sur son navire. Un homme à l'apparence efféminé et doux s'approcha de lui.

-Capitaine Zaraki?

-Marché conclu ! Dit Zaraki Kenpachi, capitaine pirate des mers d’O’uzu. Combien de temps doit-on attendre a quai, vieux fou ? J’ai horreur de la terre ferme !

-Ils seront bientôt là. Très bientôt. Je viens d’envoyer un message qui sera très mal reçu.